Encore une fois impressionné par la foule dans les rues de certains quartiers hier soir à 2h du matin quand je rentrais chez moi. Un bain de foule au milieu de jeunes buvant de la Corona, Chichi serait ravi.
Bonjour tout le monde.
Pour me faire pardonner cette légère absence de nouvelles bloguées, je vais faire un truc épatant, un truc qui engage, je vais prendre mes responsabilités, quoi: je vais raconter jour après jour toute la semaine dernière.
On est samedi, je vais donc commencer par hier vendredi, mais de la semaine dernière. Si tout va bien, vous devriez avoir samedi prochain l'article correspondant à ma soirée d'hier.
Oh et puis non, comme tout bon scénariste qui veut faire orginal, je vais mélanger la chronologie. Vous allez voir, on va bien s'marrer.
Donc, hier de la semaine dernière,
Non, avant ça, le mercredi de la semaine dernière, je suis enfin allé m'inscrire sur les listes électorales du Consulat. Je pourrai voter ici pour les présidentielles, c'est formidable. Bon, là tout de suite et une semaine après, je me demande un peu à quoi ça sert, mais bon, je vais certainement me faire une raison. Il y aura forcément des candidats sympas qui refusent la simplification ambiante et qui acceptent de vivre dans un monde compliqué. Bon, ça c'est dit.
Donc, hier de la semaine dernière, j'ai quitté le boulot pas trop tard pour me lancer dans un ménage environ mensuel et motivé par l'arrivée imminente d'invités. Puis j'ai fait un premier tour rapide du côté de la Plaza Mayor à la soirée d'anniversaire des trois colocs de Seb (Alexandra la lyonnaise citoyenne du monde, Will l'anglais pur jus de tomate et Ignacio, l'espagnol artiste auto-proclamé) avant de revenir à la maison pour attendre Guigui qui est arrivé de Londres vers minuit. Comme il était fatigué, on a immédiatement pris une vodka red bull, deux chupitos de Zubrowska et on est descendu. Après environ trente mètres, on s'arrête boire deux chupitos flambés au Chupito, puis trois cents mètres plus loin, on rentre dans le bar où bosse mon coloc, histoire de présenter l'un à l'autre mon ancien coloc et mon nouveau coloc. Ce dernier nous offre un excellent mojito. En une heure, l'affaire était pliée, moi avec elle et j'étais loin d'en être tiré. Le reste de la soirée fut délicat.
Et puis hier de hier, squash avec Pedro qui m'a encore ridiculisé suivi d'une petite projection d'Asterix et Cléopatre chez David et Patricia. Dodo à minuit trente. Réveil aujourd'hui à midi; j'étais vraiment fatigué de la semaine que je vais vous raconter tout de suite bientôt les six jours prochains. Mais non, ce n'est pas compliqué.
Ca avance un peu, tout ça: nous avons fait hier notre deuxième répétition au complet. Très bien, encore une fois. Il va bien falloir nous trouver un local un peu tranquille et moi, je crois que je vais devoir investir dans un ampli de basse. 1000€, qu'est-ce que c'est?
Pour le reste, il s'est remis à pleuvoir il y a trois ou quatre jours. Il pleut encore. Guigui vient le week-end prochain, c'est peut-être un bon signe: il ne peut quand même pas pleuvoir deux week-ends d'affilée. Ou alors je déménage.
Ah là là, finalement, j'étais bronzé, cet été, quand même...
Donc quand même, au rayon planning:
- Guigui vient me voir le 11 novembre,
- On part avec Flora et Aurélien et Pacal (et les invités surprises?) faire un petit tour de l'Andalousie la première semaine de décembre,
- J'ai dans l'urgence pris un billet - pas cher, 60€ A/R - pour Milan de manière à passer voir Romina juste avant Noël, Romina qui part en janvier pour un an au Nicaragua.
Quelqu'un a-t-il l'adresse mail de Fifi, hein?
Bon, b'en message perso alors:
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Hello cousine,
Bon, à part ça, c'est la patate. On a joué pour la première fois samedi avec notre chanteur. Une autre gueule de star et une guitare Rickenbacker superbe. Je crois qu'avec cette équipe-là on peut aller loin. Alors attention rigolade, je vous présente le groupe:
- au chant: Sergio
- à la guitare solo: Alfonso
- à la batterie: Jorge
C'est classe, non, comme prénoms?
A propos, hommage a JPPetitGras (professeur d'español à Supaero pour ceux qui n'ont pas suivi):
Trois espagnols sont dans une pièce. Le premier est debout et porte deux gros seaux remplis d'eau, il a l'air un peu fatigué; le deuxième est également debout mais change de position un peu tout le temps, on sent qu'il aimerait bien s'asseoir mais il ne sait pas trop où parce qu'il n'y a rien pour s'asseoir ici; et le troisième est lui affalé pépère-peinard dans l'unique fauteuil de la pièce. Qui sont-ils?
Réponse: López, Sánchez et González.
D'ailleurs, ai-je déjà écrit que les terminaisons en "ez" sont pour signifier "fils de", comme le "son" anglais ou suédois? Les trois du dessus sont donc les fils de Lope, de Sancho et de Gonzalo. Et oui.
Bon bon bon, ne paniquons pas, je viens de le vérifier sur ce même blog et c'était arrivé l'an dernier au même moment. Mais quand même, ça fait un choc. Surtout que depuis le début de la semaine, les spécialistes sont étonnants d'harmonie et de constance. Exemple, aujourd'hui:
Il va falloir bien profiter du dimanche.
Ca fait froid dans le dos. Le pire étant que je suis rentré de Toulouse avec un vieux rhume dans mes bagages et que j'ai un peu de mal à le faire déguerpir. Donc si vous vous demandez ce que j'ai fait cette semaine, c'est très simple: j'ai beaucoup travaillé et j'ai beaucoup mais mal - quoique de mieux en mieux - dormi; et c'est tout.
Mais là, c'est le week-end, je renifle un peu moins, c'est la fête.
Et je profite donc de la lamentable fuite du soleil pour traduire la superbe expression "il a filé à l'anglaise" par l'équivalent espagnol "se largó a la francesa". Étonnant, non?
J'ai trouvé cet article sur La Dépêche du Midi.
(Avec la participation de Vincent, donc)
Allez les gars, il faut continuer à se battre. Le Sinh Café ne peut pas partir comme ça.
Ah là là, vive Youtube.
Ici là, le rappel d'Ok Go à Madrid le 2 octobre dernier: http://www.youtube.com/watch?v=VHF4UZZCJFY.
Bon, pour ceux qui ne le sauraient pas, je suis actuellement en France, profitant du fameux "Puente del Pilar" qui célèbre le 12 octobre à la fois la découverte de l'Amérique (et le jour de "l'Hispanité") et la Sainte-Patronne de l'Espagne (la Vierge du Pilier, apparue sur une colonne le 2 janvier de l'an 39 à Saragosse). Trop de bonnes raisons de faire le pont, donc.
Je sais pas bien ce que ça va donner mais c'est le premier morceau que j'ai répété avec mon nouveau groupe... Ca fait un bon mois qu'on devait se voir pour répéter. Le chanteur devrait bientôt arriver. Tout ça me plaît assez.
En attendant le groupe de rock, on essaie avec des copains de monter un ensemble (je n'appellerai pas ça "groupe") guitare-djembe-piano jazz. C'est pas facile.
Et pour rester dans la musique, j'ai vu hier OK GO en concert. Très bons, très rigolos. Le chanteur, aux faux airs de Mick Jagger en plus beau n'arrêtait pas de faire de vieilles blagues, le bassiste également était excellent. Et pour le rappel, ils enlèvent tous les instruments, reviennent sur scène:
"Regardez, il y a une boule disco. Elle tourne, ils l'ont mise en marche. C'est dommage parce que pendant tout le concert, on vous voyait avec de gros pustules sur le visage. Je me disais "ils sont vraiment très laids, les espagnols". Maintenant, je comprends. Bon, ça vous donne pas envie de danser, cette boule disco? Nous, pour le rappel, inspirés par cette boule disco, nous allons danser". Et commence leur single et ils se tapent toute la chorégraphie, c'est GENIAL.
http://www.youtube.com/watch?v=RbdbVhBGETQ pour A Million Ways, le single. Ils ont fait exactement la chorégraphie. Le petit qui chante, c'est le bassiste en vrai. C'est la seule qu'il chante...
http://www.youtube.com/watch?v=NINJQ5LRh-0 pour le génialissime "Here it goes again".
Excellent.
Allez, je vais contribuer un peu à répandre cette image du gars qui n'arrête pas de faire la fête et qui se couche super tard: je vais raconter très brièvement mes soirées de la semaine.
Lundi, foot suivi d'un petit resto à tapas de la Latina. Je ne me couche pas beaucoup plus tard que minuit mais je dors très mal. Ces tapas n'étaient vraiment pas très bonnes...
Mardi, je passe ma soirée à confectionner le t-shirt de départ de Cédric (on y reviendra). Couché 1h.
Mercredi, foot suivi du mexicain de départ de Cédric, suivi d'un petit tour au Fulanita de tal. Excellente soirée qui s'est terminée vers 1h30 pour moi. Beaucoup plus tard pour certains autres fous.
Jeudi, soirée guitare avec Yann suivie d'un petit tour à la Latina pour y retrouver des collègues espagnols. J'arrive à 23h30 là-bas, "tu tombes bien, on allait commander à manger"... Je réussis à m'échapper à 3h et demi...
Et vendredi, hier donc, j'ai eu une journée de plus de 24 heures. Cela n'arrive pas si souvent que ça, donc je le signale. Après le travail, nous avons fait de l'escalade, suivie d'une petite sieste, d'une pièce de théâtre (la pièce correspondant au film "Il Postino" sur le facteur de Pablo Neruda) et de la fête d'adieu de Cédric (la dernière...) dans son appart puis au Bourbon Café et qui s'est terminé par un chocolate con churros au Caffe di Roma. Je me suis couché à 8h.
Petites précisions:
- je me suis levé maximum à 7h tous les jours de la semaine (de travail, 14h aujourd'hui);
- ça reste une semaine exceptionnelle. Et ce soir, je crois que je vais rester tranquille... Enfin c'est jamais sûr!
Donc, puisque j'en suis là et que j'ai parlé trois fois du départ de Cédric, je vais quand même lui rendre un petit hommage. Et ça tombe bien parce que je sais qu'il lira ça. Cette dernière soirée était encore une fois fabuleuse. A son image en fait: chaleureuse, généreuse, amicale, encourageante et réconfortante quand il le faut. Encore une fois, c'est les meilleurs qui partent (tiens, ça en est à croire que je fais partie des nases) et ça va commencer à faire beaucoup. Entre Chérif, Aurélien, Alexis, les Mancet et Cédric, ce sont - à peu près, parce qu'il en reste heureusement encore quelques uns - les personnes que j'apprécie le plus ici qui sont parties. Bon, mon Cédric, merci beaucoup beaucoup pour toute la bonne humeur, la gentillesse et tout et tout. On se revoit le 11 octobre à Toulouse et on boira des chupitos flambés à la santé des allemandes, des hongroises et des argentines.
