Après la soirée Erasmus du jeudi soir, je dois avouer que le vendredi fut long et difficile. Non, 4h30 de sommeil, ce n'est pas suffisant pour tenir convenablement près de vingt-quatre heures.
Ce petit préambule posé, que s'est-il passé de remarquable ce vendredi soir? B'en j'ai quitté le boulot vers 15h30 sur les rotules, je me suis traîné jusqu'au marché pour faire deux, trois courses de chorizo, jambon, j'ai jeté tout ça dans mon petit sac de voyage et je suis parti pour l'aéroport.
Le voyage a été superbe, magnifique, étonnant, et je suis arrivé à Londres-Luton à 23h, heure locale après deux heures de sieste plus ou moins profonde. Bus vert: quarante minutes de sieste supplémentaire. J'en avais bien besoin pour le sprint final pour attraper le dernier métro. 319, Upper Street, qu'il m'avait dit, Guillaume; à la sortie du métro, je remonte la rue côté gauche, du numéro 1 au numéro 257 (c'est long) sans pouvoir trouver le numéro 319... Le sac commence à être lourd tandis que j'essaie d'appeler Guigui qui ne répond pas... Quand il me rappelle, il m'explique que les numéros de la rue augmentent à gauche jusqu'au bout de la rue et continuent à augmenter en redescendant la rue à droite. Il est finalement plus d'1h du mat quand je pose mon sac dans le très grand appart' de Guillaume. Une petite bière et on sort; c'est facile: il y a des bars tout le long de Upper Street (côté gauche). Et là, c'est la déception prévue: à peine bu un petit verre que la pourtant très bonne musique s'arrête et que les lumières se rallument. Tant pis, on finit la soirée aux échecs (je ne sais si c'est l'heure tardive, le Red Bull ou trop de maths mais je gagne Guillaume deux manches à une, c'est une première (mon précédent record était un Pat, je crois...)).
Le lendemain, samedi, réveil à une heure moins vingt un peu en catastrophe: le fils Benjamin d'une collègue de la cousine de Guillaume - qu'il n'a encore jamais vu - doit venir avec sa copine Sylvie pour manger au resto dans le coin, à une heure. Très bon resto en tout cas. Le courant passe très bien avec le nouveau couple et ils restent prendre l'apéro le soir, alors qu'Alex nous rejoint. Là, je sors mon jambon Serrano, Guillaume sort son Vaqueyras 99, Alex sort sa bouteille de Champagne et Benjamin et Sylvie sortent des petites gâteaux du patissier du coin.
Un double apéro-anniversaire (Alex, 30 ans, et Sylvie, 29) qui se termine à danser dans le salon sur de la musique Gula Villan. A partir de là, ça devient plus flou.
Enfin, vers 9h, on sort, on trouve un bar avec de la bonne musique et on reste à boire, danser et discuter jusqu'à la fermeture, vers 3h. Grand moment, à la sortie du bar, lorsqu'on se met à dix (donc plein d'anglais) pour jeter en l'air Alex et Sylvie.
Refusant de terminer la soirée là-dessus, Alex invite toute la rue chez Guillaume. Seuls un canadien sympa et un suisse trèèès bizarre, bientôt rejoints par une blonde trèèès vaporeuse et son ami trèèès gay, hêlés depuis la fenêtre de l'appart' de Guillaume, nous rejoignent. De tout ça, il ressort de bonnes rigolades par la fenêtre et des conversations assez surréalistes ("Que fais-tu tout seul dans la salle de bain? -B'en je cherche le détachant pour moquette, pour enlever les taches de vin que tu viens de faire... Euh, et vous? -Nous, on pensait prendre un rail de coke, tu en veux? -euh... non, mais je vais sortir tranquillement de la salle de bain, hein, de toute façon, du détachant, il n'y en a pas, et je vais vous, euh, laisser tranquille, ok?" -Bon, finalement, ils se sont cassés peu après, sans avoir sniffé et avec les canado-suisses). Une excellente soirée, quoi, qu'on a terminé devant le DVD de Bernie.
Dimanche matin, Benjamin et Sylvie nous quittent (déjà...). Ils sont arrivés la veille pour déjeuner avec un gars qu'ils ne connaissaient pas et ils sont finalement restés dormir. On peut dire que le courant est passé.
Quant à nous autres trois camarades, nous avons rendez-vous brunch avec Lolotte! que je n'ai pas vue depuis son mariage en septembre. Un brunch branché mais très bon encore une fois (qui a dit qu'on mangeait mal en Angleterre?). Et puis c'est déjà l'heure du retour pour Alex - qui paraît-il a réussi à avoir son Eurostar - et moi. Anne-Laure me raccompagne jusqu'au bus. De là, bus vert: quarante minutes de sieste, et avion: deux heures de sieste plus ou moins profonde...