Vendredi soir, on a fait une soirée rock'n'roll en 6 temps.
Le 1er temps, c'est un repas entre 10 collègues français dans un restaurant argentin au service impeccable (ce qui n'est pas fréquent en Espagne), à 5 minutes de chez moi. Un peu déçu par ma côte de boeuf, quand même, pas vraiment tendre et un peu trop cuite. Faut croire que j'ai pas de chance parce que tous les autres étaient enchantés. Après le boeuf, les patates, le rouge à 14º, le dessert (très bon, ce qui est assez extraordinaire), le café, le digeo, on bouge de 50m.
Le 2e temps, c'est dans un bar/boîte dont l'enseigne représente une fille assise par terre, les jambes repliées, et avec justement à peu près uniquement des filles à l'intérieur. Nous, nous sommes encore 7 mecs, on se dit qu'on va se faire jeter de cet endroit visiblement lesbien, mais on tente le coup parce que c'est rigolo. Et bien aucun problème, le videur (qui est plus petit que moi et même pas costaud) nous ouvre la porte en insistant sur le fait que toutes les filles à l'intérieur ne sont pas lesbiennes. Pas toutes, peut-être, mais quand même... Enfin, l'endroit est sympa, musique populaire espagnole et internationale et c'est rempli à 90% de filles. Du coup, on reste un moment là-dedans, jusqu'à ce que la vue de toutes ces filles nous saoûle un peu.
Le 3e temps, c'est 50m plus loin, le bar où travaille mon coloc. Classe, avec resto en haut et boîte fashion en bas, avec musique house. Pas grand monde, on ne fait que croiser mon coloc qui vient de terminer son boulot et on se donne rendez-vous un peu plus loin, au Capote. On se rapproche encore de chez moi.
Le 4e temps, c'est donc au Capote. Décoration design rouge et blanche et musique techno. Là encore, c'est rapide car il n'y a pas assez de filles pour mes collègues. En même temps, l'endroit est petit et on vient de rentrer à 7 gars. Au moment où on sort, mon coloc fait la queue pour rentrer.
Le 5e temps, c'est finalement chez moi. Visites de l'appartement et tournées de tequila pour tout le monde. Puis Playstation. Sentant que ça va mal finir, je finis par les motiver pour ressortir.
Le 6e temps, c'est à la Botellita, une boîte un peu jeune, au sous-sol genre pas très classe, mais grande et assez agréable. Et puis faut pas trop demander, il est plus de 4h du mat'. A la sortie, à 5h30, il fait tellement bon dehors qu'on reste sur le trottoir à discuter, comme tout le monde d'ailleurs: la rue est encore pleine.
Inutile de préciser que nous n'avons pas payé une seule entrée de toute la soirée.
Bon, entre ça et un mal de gorge devenu préoccupant, je me suis levé à 14-15h le samedi. Le temps de manger un bout et Ernesto me propose de le suivre à la piscine.
A 5 stations de métro de chez moi, sur un ancien site olympique et pour 4€, 2 grandes piscines en extérieur dans lesquelles l'eau est maintenue à 25 degrés, avec de l'herbe autour pour s'étendre et bronzer. Super agréable après la soirée de la veille.
Au retour, on s'arrête manger une glace dans un salon de thé tellement classe qu'il se réclame du chic parisien... Bonnes glaces malgré tout.
Le soir, je mange une soupe, je tue plein d'allemands sur l'ecran de la télé et je me couche à minuit avec un Nurofen dans le sang et plein de mouchoirs en réserve.
Le dimanche, réveil à midi, lever à presque 14h après avoir pourri une dizaine de mouchoirs en papier et autres feuilles de sopalin, petit SMS de Vincent et l'envie d'appeler la France entière. J'ai fini par regarder un DVD avec un copain d'Ernesto, et puis Ernesto ayant terminé son boulot, on est allé au ciné. Grosse journée qui s'est terminée par une tisane chez Alexis pour y accueillir trois petits nouveaux de ma boîte.
Et puis dans la série "quel bel appart'!", aujourd'hui, dans l'angle du couloir, la salle de bain (les toilettes sont juste derrière le petit mur...):