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12 septembre 2005 1 12 /09 /septembre /2005 23:00

On est mardi soir et je ne me suis toujours pas remis de ce week-end avec les suisses...

Vendredi soir, notamment, j'ai pris une vodka pêche en boîte ("El Pacha", une vraie boîte payante avec des videurs qui te regardent de haut en bas à l'entrée, plein de gens à l'intérieur, de la musique très forte et des consos hors de prix - très peu d'intérêt, quoi!). Certes, j'avais suffisamment bu lors des divers apéros / repas / digeos pour:
- payer le resto à 7 personnes: 153€ (mais ça m'a fait plaisir),
- me faire maquiller par Romi et Alice (léger, c'était rigolo),
- faire passer à la serveuse du bar lesbien un papier "homo o hetero" (là, j'ai un peu honte),
mais quand même, mis à part les points ci-dessus, j'allais très bien toute la soirée, alors comment expliquer ce mal de crâne au réveil (allez, j'avais quand même pas mal bu) mais surtout cette envie de vomir dès ouvert le jet de la douche?

Et bien la seule explication, c'est le garrafón!

C'est quoi, le garrafón? Et bien il se trouve que dans certaines boîtes, plutôt que de te servir du vrai alcool bon de marque (une Absolut, quoi), ils servent de l'alcool plus ou moins à brûler qu'ils ont préalablement versé dans la bouteille d'Absolut. Scandale et mal de tête...

Enfin, la journée du lendemain - passée exclusivement à faire du shopping dans les deux rues spécialisées de Madrid (14h-20h) - m'a bien reposé...

 

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9 septembre 2005 5 09 /09 /septembre /2005 23:00
Et le 10 septembre, bonne fête à toutes les Inès.
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8 septembre 2005 4 08 /09 /septembre /2005 23:00

Voila, on y arrive, je termine la visite de l'appart' par deux photos de ma chambre.

Avant, il y a un mois et demi, à l'emménagement:


Après, il y a quelques jours, la chambre où je me sens bien:

La différence? le ventilateur, bien sûr.

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7 septembre 2005 3 07 /09 /septembre /2005 23:00

Ça m'énerve un peu, cette histoire. Irritant. Grrr.

Un jour, ce sera cool parce que je pourrai parler d'un truc et mettre en même temps les photos qui s'y rapportent. Ce jour viendra, oui.
Mais pour le moment, b'en c'est pas le cas et voilà donc les photos du week-end, à savoir:

Ernesto à la piscine:


Ernesto mange une glace:

Désolé, j'avais pas mon téléphone dans le bar à lesbiennes, ce sera pour la prochaine fois.

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6 septembre 2005 2 06 /09 /septembre /2005 23:00

esdrújulo, la
  adj. y f. Se dice de la palabra o vocablo que lleva su acento prosódico en la antepenúltima sílaba, como p. ej., éxtasis, muchísimo o sílaba. Es sinónimo de proparoxítono [NDS: mot lui-même esdrújulo, héhé]. En español todas las palabras esdrújulas llevan tilde.

Et pour bien sentir l'ampleur du désastre, il suffit de compter le nombre de mots esdrújulos dans la courte définition ci-dessus.
Exercice pratique pour Nam et Rémi: où mettre l'accent dans le mot suivant?

 

 

La solution en image:

B'en oui, "relámpago" es una palabra esdrújula...


Et aujourd´hui, la cocina, qui n'est pas du tout esdrújula mais bien llana, comme la majorité des mots de l'espagnol (pour être complet: une palabra accentuée sur la dernière syllabe est dite aguda, comme le salón, alors qu'une palabra accentuée avant l'avant-dernière syllabe est dite sobresdrújula):

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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 23:00

Vendredi soir, on a fait une soirée rock'n'roll en 6 temps.

Le 1er temps, c'est un repas entre 10 collègues français dans un restaurant argentin au service impeccable (ce qui n'est pas fréquent en Espagne), à 5 minutes de chez moi. Un peu déçu par ma côte de boeuf, quand même, pas vraiment tendre et un peu trop cuite. Faut croire que j'ai pas de chance parce que tous les autres étaient enchantés. Après le boeuf, les patates, le rouge à 14º, le dessert (très bon, ce qui est assez extraordinaire), le café, le digeo, on bouge de 50m.
Le 2e temps, c'est dans un bar/boîte dont l'enseigne représente une fille assise par terre, les jambes repliées, et avec justement à peu près uniquement des filles à l'intérieur. Nous, nous sommes encore 7 mecs, on se dit qu'on va se faire jeter de cet endroit visiblement lesbien, mais on tente le coup parce que c'est rigolo. Et bien aucun problème, le videur (qui est plus petit que moi et même pas costaud) nous ouvre la porte en insistant sur le fait que toutes les filles à l'intérieur ne sont pas lesbiennes. Pas toutes, peut-être, mais quand même... Enfin, l'endroit est sympa, musique populaire espagnole et internationale et c'est rempli à 90% de filles. Du coup, on reste un moment là-dedans, jusqu'à ce que la vue de toutes ces filles nous saoûle un peu.
Le 3e temps, c'est 50m plus loin, le bar où travaille mon coloc. Classe, avec resto en haut et boîte fashion en bas, avec musique house. Pas grand monde, on ne fait que croiser mon coloc qui vient de terminer son boulot et on se donne rendez-vous un peu plus loin, au Capote. On se rapproche encore de chez moi.
Le 4e temps, c'est donc au Capote. Décoration design rouge et blanche et musique techno. Là encore, c'est rapide car il n'y a pas assez de filles pour mes collègues. En même temps, l'endroit est petit et on vient de rentrer à 7 gars. Au moment où on sort, mon coloc fait la queue pour rentrer.
Le 5e temps, c'est finalement chez moi. Visites de l'appartement et tournées de tequila pour tout le monde. Puis Playstation. Sentant que ça va mal finir, je finis par les motiver pour ressortir.
Le 6e temps, c'est à la Botellita, une boîte un peu jeune, au sous-sol genre pas très classe, mais grande et assez agréable. Et puis faut pas trop demander, il est plus de 4h du mat'. A la sortie, à 5h30, il fait tellement bon dehors qu'on reste sur le trottoir à discuter, comme tout le monde d'ailleurs: la rue est encore pleine.
Inutile de préciser que nous n'avons pas payé une seule entrée de toute la soirée.

Bon, entre ça et un mal de gorge devenu préoccupant, je me suis levé à 14-15h le samedi. Le temps de manger un bout et Ernesto me propose de le suivre à la piscine.
A 5 stations de métro de chez moi, sur un ancien site olympique et pour 4€, 2 grandes piscines en extérieur dans lesquelles l'eau est maintenue à 25 degrés, avec de l'herbe autour pour s'étendre et bronzer. Super agréable après la soirée de la veille.
Au retour, on s'arrête manger une glace dans un salon de thé tellement classe qu'il se réclame du chic parisien... Bonnes glaces malgré tout.
Le soir, je mange une soupe, je tue plein d'allemands sur l'ecran de la télé et je me couche à minuit avec un Nurofen dans le sang et plein de mouchoirs en réserve.

Le dimanche, réveil à midi, lever à presque 14h après avoir pourri une dizaine de mouchoirs en papier et autres feuilles de sopalin, petit SMS de Vincent et l'envie d'appeler la France entière. J'ai fini par regarder un DVD avec un copain d'Ernesto, et puis Ernesto ayant terminé son boulot, on est allé au ciné. Grosse journée qui s'est terminée par une tisane chez Alexis pour y accueillir trois petits nouveaux de ma boîte.

 

Et puis dans la série "quel bel appart'!", aujourd'hui, dans l'angle du couloir, la salle de bain (les toilettes sont juste derrière le petit mur...):

 

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31 août 2005 3 31 /08 /août /2005 23:00

16h52. John gravit les dernières marches qui le conduisent hors de la station de métro surchauffée. Il parvient à aspirer une bouffée d'un air légèrement plus frais avant que les lourds rayons du soleil ne l'atteignent. Le "la" intermittent du feu tricolore lui signale que les piétons sont autorisés à traverser. John s'engage sans regarder sur le Paseo de Recoletos, il traverse l'allée centrale, puis la contre-allée juste au moment où le feu passe au vert. Il accélère le pas. En arrivant chez lui à 17h et en se dépêchant, il pourra certainement être au bureau de poste avant 18h et partant, être à l'heure au rendez-vous. 19h, pour une séance de cinéma, c'est bien tôt, quand même.
La clé verte tourne dans la lourde porte d'entrée de l'immeuble. Clac! l'ouverture électrique de la porte s'enclenche et John pousse la porte. La fraîcheur du hall d'entrée lui tire un soupir de soulagement, aussitôt ravalé à la vue des escaliers en bois élimés et affaissés par des milliers de pas. John grimpe deux par deux les marches qui le conduisent à son appartement. La petite clé pour le hall, la grosse clé pour l'appartement lui-même et John pénètre enfin dans la pénombre du salon. Il jette un coup d'oeil à sa montre: il est 16h58.
Moins d'un quart d'heure après, John claque la porte de l'appartement, un sac-à-dos sur le dos. Luttant contre la chaleur, il se dirige à grandes enjambées vers la Plaza de Cibeles où se trouve le Palacio de las Telecommunicaciones et, à l'intérieur, la poste centrale de Madrid. Il rentre dans le majestueux bâtiment environ dix minutes plus tard, en sueur, et se fait orienter vers le guichet 34 pour qu'on lui prépare son paquet. Seulement deux personnes sont avant lui. Pas d'inquiétude, il devrait être à l'heure devant le cinéma.
L'employé qui se trouve derrière le comptoir est grand, cheveux châtains un peu dégarnis, porte une barbe et un bleu de travail. C'est lui qui s'occupe de donner les enveloppes pour le courrier recommandé et il confectionne également les paquets pour les colis volumineux. Empaqueteur, c'est un métier que l´homme prend au sérieux. Il utilise des gestes précis, assurés, mais vertigineusement attentionnés et lents. L'album photo de la personne précédente est d'abord inséré dans une grande enveloppe; cette enveloppe est ensuite scotchée soigneusement avec un scotch large aux couleurs des "Correos y Telegrafos" puis mise à l'intérieur d'un carton vert (deux centimes d'euro sont reversés pour planter des arbres) trop gros pour elle; plusieurs coups de ciseaux et pliages plus tard, le carton est à la bonne taille. Il est ensuite scotché, avec trois épaisseurs de scotch à l'endroit de la fermeture du carton, puis trois autres bandes perpendiculaires; enfin, du scotch est mis sur chaque arête du carton, peut-être pour éviter que des personnes puissent se couper; trois lanières de plastique noir assurent le maintien final; c'est deux euros et dix centimes, n'oubliez pas de bien mettre l'adresse, là, oui, mentionnez bien qui est le destinataire, et mettez le numéro de téléphone, on ne sait jamais, merci, personne suivante. L'opération a pris plus de quinze minutes.
Trente-cinq minutes après être arrivé et seulement deux paquets effectués, c'est au tour de John, qui sort alors son ordinateur portable de son sac-à-dos. La queue, autour de lui, comprend désormais plus de 5 personnes. "Ouh là, c'est bien compliqué ça, dit l'employé scrupuleux en apercevant le portable, il n'y a pas des gens qui ont des choses plus simples?". Dix minutes plus tard, une autre employée, le genre bidibule peu pressée proche de la retraite, est venu l'aider, tous les autres clients ont été servis et le barbu peut commencer à s'occuper du portable. Cela lui prend vingt minutes pour mettre du papier à bulle autour du portable, le mettre dans un carton vert et donner les conseils pour remplir l'adresse. Une fois payé l'emballage, John doit faire la queue au guichet 35 pour finalement envoyer le paquet. Il est 18h45 et on doit être en train de l'attendre devant le cinéma. La queue est heureusement rapide et il est à peine 18h50 lorsque John paie les vingt-huit euros cinquante de son recommandé. Il reste dix minutes avant le début de la séance, John met son sac-à-dos sur les épaules et commence à courir.

 
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29 août 2005 1 29 /08 /août /2005 23:00

Petite dernière pour la route: le couloir!

A droite, là, avant les tréteaux, c'est la chambre d'Ernesto. La mienne, elle est encore un peu plus loin...

 

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29 août 2005 1 29 /08 /août /2005 23:00

[Cette expression, que je ne traduirai pas littéralement, montre un profond état de surprise.]

Ce matin, en arrivant au boulot, que vois-je garé sur le bord de la piste? Non, pas la dernière Ibiza de chez Seat, mais bien un vrai Beluga, posté à-côté de deux avions que j'ai reconnus pour être des F18. J'ai aussitôt tiré mon photophone pour immortaliser la rencontre, sauf que celui-ci n'avait pas assez de batterie pour daigner prendre la photo...
Imaginez:
6h45 du matin, le jour est en train de s'étirer dans son lit en se disant qu'il serait peut-être temps de se lever, m'enfin il fait un peu frais et la couette est si agréable, promis, dans cinq minutes je me lève.
Des hangars d'aéroport, projecteurs allumés. Derrière, une piste d'atterrissage.
Devant le hangar dorment, garés en bataille, deux F18 de l'armée espagnole, dans leurs plus beaux habits de camouflage gris/marron. Les lumières des projecteurs se reflètent sur eux.
Et là, derrière eux, occupant tout l'espace, dans une livrée blanche immaculée (ils ont pas dû avoir le temps de mettre les autocollants), un splendide Beluga tout neuf.
Superbe.
Je vais faire un dessin, tiens.


 

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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 23:00

Hier soir, donc, une soirée en trois étapes.

1e étape: l'apéro.
Sébastien avait son père à sortir. Celui-ci souhaitant un vrai repas dans un vrai restaurant, on décide de manger dans un restaurant argentin. En fait, des restaurants argentins, il y en a un peu partout et évidemment, ils sont réputés pour leur viande. Parfait, il est 22h et on commence sérieusement à avoir faim. Sauf que n'ayant pas réservé, on doit attendre 23h pour pouvoir avoir une table. Qu'à cela ne tienne, pour patienter, on va se faire un pichet de sangria à une terrasse proche.


Mais ceci est tout à fait inintéressant, je me rends compte.

Donc, abrégeons:

2e étape: repas chez l'argentin. Ils nous ont un peu pris pour des touristes et ça, ça vaut 0 pourboire. Un bon steack de 300gr par contre, ouais.

3e étape: à 2h du mat', on rejoint mon coloc dans le bar où il travaille. Une bière offerte, de la bonne musique, endroit sympa et fashion à refaire quand il y aura un peu plus de monde...

Voilà, couché vers 5h. A 16h30 quand je suis parti au Retiro pour faire une pétanque, Ernesto n'était toujours pas réveillé.


Et puis dans la série "waouh!", je vous épargne l'antichambre pour vous conduire directement au salon:

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