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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 23:00

Le titre, c'est pour l'heure à laquelle j'écris ça.

Et donc, vue l'heure, je m'en tiendrai à l'épisode 2 de la série "Un appart de rêve": l'escalier (je ménage le suspense).

Ce qu'on ne peut pas voir là, c'est le "clic" parfait que fait la porte verte quand je tourne ma clé verte dans sa serrure. On ne peut pas non plus voir les locaux de l'entraide française, située au 1er étage de l'immeuble. Il faudra que j'aille y faire un tour, peut-être peuvent-ils m'aider à trouver un anti-moustiques et un humidificateur d'air.

Et puis demain, promis, je raconterai la soirée de ce soir. Bisous, bonne nuit, je pense à vous.

 

 
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25 août 2005 4 25 /08 /août /2005 23:00

Pouf, le retour de vacances est difficile et je manque un peu de volonté. M'enfin j'ai une mission à remplir et j'irai jusqu'au bout: je dois vous avertir de la façon dont sont vus les français en Espagne, dût mon travail en pâtir...

Je savais que l'invasion napoléonnienne des années 1800 avait laissé quelques traces. Faut être un peu bête aussi: Napoléon a demandé aux espagnols s'il pouvait passer pour envahir le Portugal et puis évidemment il est resté. Quel génie. Du coup, il a mis sur le trône son frère Joseph qui était un bel alcoolique et qui a donné son surnom à un alcool un peu dégueu mais très célèbre: le Tio Pepe (Tonton Pepe, Pepe étant le petit nom pour José). Bref, les madrilènes se sont rebellés le 2 mai 1808, jour resté férié en Espagne, et Joseph est reparti au bout de quelques années. Les français: des envahisseurs alcooliques...

Et puis hier, on est allé chez un collègue sympa pour regarder les films "Torrente" (je me suis arrêté au numéro 1 mais il y en a 2). En gros, en popularité, c'est l'équivalent ici des Bronzés, tout le monde connaît les répliques par coeur.
Torrente, c'est donc un ancien flic gros, sâle, chauve avec une petite moustache, éternellement suant et puant, également obsédé, macho, raciste et grand supporter de l'Athletico de Madrid (le club des prolos, par opposition au Real). A peu près dépourvu de morale sinon celle de l'argent, il se retrouve embarqué dans des histoires qui le dépassent et puis il finit par sauver plus ou moins l'Espagne (parce que du Monde, il n'en a certainement rien à faire).
Ceci étant dit, extraits:
- le méchant du film torture les gens au tire-bouchon et se fait appeler "El Frances";
- Torrente s'efforce de dévier sur Gibraltar un missile pointé vers Madrid: "Gibraltar est à nous ou à personne", mais s'apercevant que ça a fonctionné: "si j'avais su, je l'aurais envoyé sur la France";
- Torrente encore: "Les arabes, c'est comme les français, mais plus sâles".

Petits surnoms agréables:
- "franchute", dont l'origine est claire et qui ne tranche pas vraiment à-côté de notre "espingouin";
- "gabacho", qui est tiré du mot occitan "gavach" désignant les gens des montagnes un peu grossiers et qui parlent mal. Le mot est passé en espagnol puis le sens s'est élargi pour désigner tous les français. C'est rigolo de noter que le mot a également remplacé au Mexique le bon vieux "gringo" pour désigner ces braves ricains.

 

Et puis dans la série "un appart où il fait bon vivre", la cour intérieure:

Ma chambre, c'est la première en bas à gauche, avec le rideau blanc (au 2e étage en fait).

Ok, c'est un peu dégueu, mais le ciel est vraiment comme ça...

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17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 23:00

Aujourd'hui, un article tout particulier puisque c'est mon anniversaire et que je ne sais pas du tout de quoi je vais parler. Freestyle sur les pentes de la page blanche.

Alors, pour terminer avec ce que je sais que j'ai prévu de dire: le bâtiment d'hier est appelé par les madrilènes "el enchufe".
Alors c'est sûr qu'en espagnol, c'est moins drôle. Tout s'éclaircit-il lorsque j'écris que "enchufe", en espagnol, ça veut dire "prise de courant"? Et vous noterez s'il vous plaît comme cette devinette tombe bien dans l'esprit du moment de ce blog.

Bon, pour le reste, il n'est que 00h11, j'ai encore quelques disques à faire mijoter pour en tirer le précieux MP3 que je pourrai trimballer en Espagne: j'ai bien le temps de raconter n'importe quoi, et par exemple:

Les moments forts de cette magnifique journée:
9h12: je réussis à obtenir que le chien lâche le caillou qu'il avait entre les dents pour plutôt s'amuser avec une pomme de pin. Inutile de préciser que cela n'a pas été facile.
11h47: je vais chercher le courrier.
12h22: Maman apporte sur la table les courgettes et aubergines vapeurs du repas de midi. Parce qu'on a fait trop d'excès ces derniers jours.
18h25: après 3h d'intenses recherches dans tous les centres commerciaux de Montauban, je me décide à acheter un sac-à-dos ainsi qu'un étui pour protéger mon nouveau portable. Tant pis pour les tennis souples, j'ai la flemme de repasser par Décathlon.
19h48: je débranche la télé à cause de l'orage qui gronde juste au-dessus. J'en profite pour me faire les croque-monsieurs de mon repas.
22h22: Thierry Henry, 28 ans aujourd'hui également, marque le 3e but de l'équipe de France dans une ambiance de folie au 60, chemin de Cayragues (je saute du canapé, le chien me saute dessus).
Une journée d'anniversaire très spéciale, quoi.

En tout cas, merci à tout tout le monde pour vos messages / appels / mails, et aussi à ceux qui sont loin. Ca allège et même ça fait je crois un peu voler.

Après ça, je ne sais plus trop quoi dire, alors j'arrête. Poutous à tous.

 
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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 23:00

Le blog est en vacances, mais là, je me sens un peu obligé de m'excuser devant Ludo, celui qui bosse vraiment à EDF, pour ce moment d'absence où, vautré sur le futon, je n'ai pas eu la force mentale suffisante pour empêcher un homonyme un peu échauffé de laisser deux commentaires un peu gras-salés.

Du coup, pour me faire pardonner, une petite devinette: comment les madrilènes appellent-ils cet immeuble?

 

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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 23:00

Oui, j'ai oublié de répondre à la question du jour d'hier.

Donc, il fallait bien voir sur la photo le logo bleu (un "M" dans un soleil qui est en fait le "a" de "agglomération") de la ville de Montpellier. Nous sommes bien à Montpellier, visiblement à l'arrêt de bus "La Pompignane", situé apparemment, vu le décor, dans un coin reculé et peu urbanisé de la ville.

Quoi plus (comme dirait Mamie)? Sur le banc, on voit très nettement un sac type bagage à main, ce qui nous laisse penser que la personne ne voulait pas trop s'encombrer et/ou partait pour (ou arrivait de) un voyage de courte durée, un week-end certainement. On aperçoit même sur la bandoulière du sac, à droite, un autocollant d'enregistrement de bagage: la personne a déjà voyagé et, eu égard à la petite taille de l'autocollant, a sans doute pris le bus.

En faisant un zoom sur le livre posé à-côté, que voit-on? qu'il s'agit de l'essai "L´homme apaisé", de Sénèque: visiblement, la personne était très énervée et avait besoin de se calmer en suivant les principes de l'illustre stoïcien.

A-côté du bouquin, un petit sac en papier caractéristique d'une boulangerie: cette personne a acheté des croissants: nous sommes donc tôt le matin. On remarque d'ailleurs des traces de gras sur le sachet qui semblent indiquer que les croissants ont été achetés tout chauds, mais l'absence de fumée au-dessus du sac nous laisse penser que ces croissants sont désormais froids. Cette impression est confirmée par la luminosité ambiante: il doit être approximativement 9h.

Résumons: il est tôt le matin, une personne vient d'arriver en bus à Montpellier. Elle a acheté des croissants et est énervée après qu'un bus l'ait laissée à cet arrêt "La Pompignane", qui a l'air bien perdu.
Cette personne est donc énervée contre quelqu'un, quelqu'un de Montpellier qu'elle était sensée rejoindre après un long trajet en autocar et qui lui a certainement fourni des informations erronées sur le parcours à effectuer, informations qui ont fait que cette personne a mis trois heures (entre l'achat des croissants chauds et le moment où a été pris cette photo) pour se retrouver à cet endroit-là, c'est-à-dire pas du tout où elle comptait arriver...

 

 
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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 23:00

Cool, je suis dans 1h30 en vacances. A moi vous.

Cependant, je ne partirai pas sans vous avoir parlé de Cervantes:

Le bonhomme est né en 1547 à Alcalá de Henares, à 40min de Cercanias (le RER local) au nord-est de Madrid. Il a vécu en Italie, à Madrid, à Seville; il a été blessé en duel, il a combattu les turcs et pris un tir qui lui fait perdre l'usage de sa main gauche, il a été fait prisonnier par des pirates (turcs, toujours) pendant 5 ans et il a été emprisonné à nouveau pour n'avoir pas pu payer ses dettes. Et bien c'est justement pendant qu'il est en prison pour la deuxième fois qu'il commence à écrire la première partie de Don Quichotte, qui sort en 1605 et invente la forme du roman moderne.

Et pendant ce temps-là dans son village natal? Et bien quelques jeunes issus de riches familles étudiaient dans la première université moderne (également, oui). Elle se visite et on y apprend qu'à l'époque parler castillan était puni de prison (latin obligatoire), qu'arriver en retard aux cours était également puni de prison, que si on loupait ses exams, on se faisait cracher dessus par tous les étudiants, mais qu'on pouvait se faire représenter aux exams (thèse comprise) par un serviteur, ce qui est plutôt sympa parce qu'une soutenance de thèse durait alors 15 jours, avec une organisation un peu particulière puisqu'un étudiant (l'ange) était désigné pour aider l'examiné, lui souffler, l'encourager, alors qu'un autre (le démon) était désigné pour l'embrouiller, l'induire en erreur, l'énerver et finalement lui faire râter sa thèse.

Intéressant, n'est-ce pas?

Et sur ce ...

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8 août 2005 1 08 /08 /août /2005 23:00

?

Qu'est-ce que c'est?

(réponse demain)

 

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7 août 2005 7 07 /08 /août /2005 23:00

Cet article inaugure une nouvelle ère: l'ère de la photo prise avec mon téléphone portable.

Ce matin, donc, je ne sais si c'est dû au trop d'alcool de la veille ou à la chaleur actuelle, mais je me suis réveillé à 5h avec impossibilité de me rendormir. Du coup, je suis allé bosser.
Voilà donc une superbe vue de mon boulot ce matin à 6h48.

J'ai sinon jeté un oeil à la collection de DVDs de mon coloc. Jubilation en y apercevant les trois films cultes que sont pour moi "Lost in Translation", "High Fidelity" et  "Paris, Texas".

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4 août 2005 4 04 /08 /août /2005 23:00

Aujourd'hui, trois articles en un. Au programme: vocabulaire, culture et société.

cachondo, da
(1)  adj. vulg. Excitado sexualmente: está un poco cachondo.
(2)  adj. y s. col. Burlón, divertido, alegre: ¡qué compañeros más cachondos tienes!

Après plus d'une semaine, il faut se rendre à l'évidence: Agata, Aggy, Gata, Agaga n'est pas du tout en colère contre moi, elle est juste en chaleur. Et visiblement, je serais à son goût. Bon, moi, en attendant que ça lui passe, j'essaie de l'éviter.

À propos, c'était déjà il y a un petit moment mais il faut bien que j'en parle un jour, quand même: je suis allé aux Arènes, pas pour voir une corrida, non, mais pour un spectacle présenté par un pote comme "des toreros qui n'ont pas de cape et qui ne tuent pas le taureau à la fin".
En fait, qu'avons-nous vu?
des gars qui évitent le taureau d'un superbe coup de hanche,
des gars qui sautent au-dessus du taureau,
même des gars qui font des sauts périlleux au-dessus du taureau,
et même qu'ils font ça en partant les pieds liés et à genoux,
des gars qui caressent la tête du taureau (quand celui-ci est fatigué, quand même).
Mouais, bof.

On voit aussi
un taureau qui n'a rien demandé et qui ne sait pas ce qu'il fait là,
un taureau qui refuse de courir et qui veut rentrer à la maison,
un taureau qu'on a tellement excité qu'il va se fracasser la corne contre le mur,
un taureau fatigué et un peu ridicule qu'on tourne en bourrique.
Et pourtant, un taureau, comme ça, tout noir et tout musclé avec de grandes cornes, c'est quand même très beau et très impressionnant...
Alors risquer sa vie (parce que, oui, tu retiens ta respiration quand le gars prend son élan) pour embêter un brave taureau,
mouais, bof.

D'autant plus qu'à part courir devant le taureau, éviter le taureau et sauter au-dessus du taureau, la panoplie de l'artiste est assez limitée, et tout ça devient vite lassant.
2h30, 12€.
Heureusement, il y avait un concert de Coldplay à la télé au retour.
Coldplay, le 22 novembre à 21h30 à Madrid. J'ai ma place.

À propos, un truc bizarre avec cette ville: moi qui suis reconnu de par le monde pour mon extrême ponctualité (je vous devine acquiéscer), b'en j'arrive pas à être à l'heure ici. C'est presque systématique: j'ai une heure de retard, Milie serait furieuse.
Bon, le tout, c'est de le savoir: à 15h, j'avertis les gens que je serais en retard le soir-même à 20h...

Et en bonus, la réponse à la question du jour, au www.ernestotaborda.com...

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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 23:00

31 juillet 2005, Montpellier.

20h: départ de Montpellier en bus Eurolines
20h15: arrêt repas, de 3/4h. Je finis un sandwich en 10min, achat compris. Je passe le reste du temps à discuter avec Emilie (je peux utiliser mon portable français, j'en profite).
21h: départ de l'aire d'autoroute.
23h30: arrêt dans une grande ville (repérable à sa grande gare routière couverte). De jeunes folles sympas mais qui parlent fort et exclusivement en français montent dans le bus. En repartant, le bus longe le canal du midi. Bon sang, mais on est à Toulouse!
2h30: arrêt pipi/café sur une aire d'autoroute. J'hésite à sortir, puis j'y vais finalement. L'aire est mal éclairée, je suis encore dans mon rêve quand je me prends un muret en béton. Je me renverse sur le muret. La fierté me fait me relever immédiatement, mais je me rends compte quand je me remets en route que j'ai hyper mal aux genoux. Arrivé en boîtant à la station-service et en colère contre moi-même, je n'ai même plus envie de faire pipi.
J'ai mal j'ai mal j'ai mal
5h30: arrêt à Bilbao. On reste 10min de plus parce que quelqu'un refuse apparemment de descendre. 10min, c'est rien mais à cette heure-là, on a envie de fusiller le gars qui refuse de descendre tout comme le chauffeur qui n'arrête pas de parler très fort au micro. Les toilettes sont payantes; par principe, je refuse d'y aller. J'attendrai la pause du petit déjeuner.
8h30: arrêt je-ne-sais-où. On repart tout de suite.
Heureusement, j'ai mon Gmini avec moi. Increvable. Sans lui, je pense que je me serais cogné la tête contre le siège de devant jusqu'à évanouissement.
11h00: arrivée à Madrid. Finalement, il n'y a pas eu de pause petit-déjeuner. Je me rue dans les toilettes de la gare routière, puis je prends les 2 trains qui m'emmènent au boulot.
11h45: arrivée à l'entrée de CASA. Je confie ma basse et ma valise à la sécurité, un peu surprise.
11h58: mon badge passe dans la badgeuse de mon bâtiment. Biiip, "Buenas dias". Hé! je suis arrivé avant midi, belle perf.
19h00: mon badge passe dans la badgeuse de mon bâtiment. Biiip, "Buenas tardes".
J'ai faim j'ai faim j'ai faim.

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